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Dans cette zone, probablement peuplée dès le Néolithique, en témoigne son habitat troglodyte encore en vigueur au début du vingtième siècle, est mentionnée par Tite-live la cité d'Acqua Diva, jumelle de l'autre ville voisine d'Acqua Tutica. Accua est toutefois déjà citée lors des guerres contre Hannibal, en 217 avant Jésus-Christ. Dès cette époque, la ville est le centre de plusieurs sanctuaires, dédiés à Cybèle, la grande Mère, divinité originaire du Proche Orient et dont le culte fut repris par les Troyens et Demeter. Selon un historien local, le professeur Erminio PAOLETTA, une communauté grecque célébrait un culte orphique dans les environs et un empereur romain (Alexandre Sévère) y aurait été inhumé. Par la suite, le village passa successivement sous la domination de l'Empire Byzantin, des souverains Normands, Francs, Angevins, Espagnols et enfin des rois Bourbon de Naples, au gré des soubressauts historiques de l'Italie du Sud.Accadia fut érigée a rang de duché en 1667. Au vingtième siècle, la cité fut touchée en 1930 par un important tremblement de terre qui détruisit l'habitat initial entraînant la reconstruction d'habitations assismiques. Un mouvement massif d'émigration la dépeupla. Elle compte aujourd'hui environ 3000 habitants. Peu de monuments ont survécu au tremblement de terre de 1930, qui a détruit la majeure partie de la cité originelle, et contraint les habitants à abandonner leurs traditionnelles demeures troglodytes pour gagner le sommet de la montagne et s'établir le long de l'actuelle voie principale ou dans les maisons (casettes) construite en urgence après le seisme. Ne subsistent aujourd'hui que: - Le vieux village dont une partie a été restauré. - La place de "l'orologio". - L'arc reconstitué d'une des portes de l'antique cité. - La fontaine monumentale datée de 1836. - Plusieurs "palazzi", demeures bourgeoises aux frontons et porches originaux (dont le palazzo Andréana près de la place du monument aux morts). - L'église-mère. - L'ancienne prison. - L'ancienne caserne qui abrite aujourd'hui le musée municipal ou sont exposés quelques intéressant éléments archéologiques: la statue anthropomorphe, probablement déesse-mère ou Cybèle, une stèle funéraire romaine, quelques épigraphies latines, et surtout une importante collection d'objets artisanaux. Ces derniers sont mis en évidence dans une partie souterraine, reconstitution partielle de ce qu'était autrefois l'environnement des "paésani". Aux alentours du village. Les fossi sont ce qu'il reste de l'ancien village, à l'architecture moyenâgeuse.Un quartier a été restructuré et aujourd'hui une voie pavée "encercle" le vieux village. Avec précaution on peut accéder dans les zones laissés à l'abandon et des porches intéressants, des maisons troglodytes dont les pièces se perdent dans les grottes, un fronton avec inscription latine, la muraille et la Tour Ducale et les restes des fresques de Gian-Domenico CARPENTIERI, peintre local à l'oeuvre originale. Sur le versant Nord, descend la voie romaine qui mène à la Taverna Traiana, ruines d'un ancien relais romain. En continuant la route, une promenade conduit à Centra, massif rocheux où existait autrefois une cité nommé Acqua Torta, disparue au 15è siècle suite à un important tremblement de terre. De l'extrémité ouest, une route conduit à la petite chapelle de Santa Maria, bâtie par les chevaliers teutoniques sur un ancien temple païen dédié à Demeter.A droite de l'entrée, une inscription romaine a été incluse dans le mur.En sous-sol, aujourd'hui fermé, un cippe funéraire également romain.Près de là, les montants d'une anciènne ferme comportent plusieurs graffiti antiques. De cette même zone, part la voie qui mène au sanctuaire du Mont Crispignano, avec sa chapelle et son église, construites sur la roche où serait apparue la Vierge à un jeune pasteur.La promenade, de près de cinq kilomètres, permet de découvrir un vaste panaroma. Toujours en partant de l'ouest du village, mais en descendant vers la vallée, en direction du Ponte Grandé, la route et un chemin mènent d'une part, près du pont, aux ruines d'un ancien moulin, construction massive aujourd'hui utilisée par un fermier comme mur de soutènement, et à près de trois kilomètres, aux trois lacs, dont le plus grand sert de lieu de pêche. Sont à découvrir, au hasard des pas, les sommets et les bois voisins (Serbarola, Santa Maria, tré Fontane...) LES VILLAGES VOISINS: De nombreux villages surmontent les sommets des Apennins, le plus souvent d'architecture moyenâgeuse, dont chacune possède son dialècte propre et ses coutumes originales. BOVINO: fondée vers 1200 avant Jésus-Christ; des stèles anthromorphes de l'âge de bronze y sont retrouvées, dont une reste au musée de Bovino; de l'époque romaine: cippes funéraires, et les pilliers d'un aqueduc; une des tours de l'imposant château date de l'an mille, époque de la domination Normande; la basilique date du 12ème siècle. CANDELA: Les premières citations historiques datent du 11ème siècle; cité toute en ruelles accrochées à la colline. DELICETO: Important château médiéval daté du 11ème siècle, à la tour carrée caractéristique du normand; en contrebas la partie anciènne du village avec des habitations inchangées depuis sept siècles; on y découvre l'unique porte subsistante de la muraille qui protégeait la cité; de la place du belvédère, un vaste panorama s'ouvre au visiteur. SANT'AGATA: En plus de son chateau, Sant'Agata a conservé une bonne part de son patrimoine historique, dont ses venelles inaccessibles aux voitures.Son importance stratégique date de l'époque romaine puisque Sant'Agata (850m d'altitude) surplomble l'antique via Apia (en témoigne le pont romain sur la route pour Candela). Non loin, les ruines du couvent Sant'Antuono, probablement fondé par les chevaliers teutoniques en route pour la Terre Sainte; longtemps rivale d'Accadia (elle était dominé par les Lombards quand Accadia faisait partie de l'empire Byzantin), cette cité mérite une visite car elle a conservé un urbanisme inchangé depuis le moyen-âge. Giovanni-michel DEL FRANCO ACCADIA, vie et mort d'un village du sud de l'Italie. éditions le chant des hommes. |
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