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Ceci est le projet de base qui permit la création de l’association ekbalium. Ce document ne peut en aucuns cas être utilisé de façon contractuel. Mais uniquement à titre informatif. Ekbalium. ************************************************************************************************************************************************************************************ Au cours du mois de janvier 1997, l’association Ekbalium s’est vue confier un village troglodytique abandonné. Sa mission est de le rendre utile et accessible au public… Il s’appellera : « LE VILLAGE TROGLOBAL ! » GREZILLE est une petite commune de 500 habitants environ, située dans le sud Saumurois. Elle est dotée d’une école, d’une amicale laïque, d’un comité des fêtes et d’une auberge. On peut visiter, à un kilomètre du bourg, le château de Pimpéan et sa chapelle du quinzième siècle, entouré d’un immense domaine seigneurial. De l’autre côté du bourg, on trouve un plan d’eau bordé d’un camping et d’un vieux lavoir, attirant baigneurs et pêcheurs toute la belle saison. Il y a cent ans, à Grézillé, quatre vingt pour cent de la population vivait dans des habitats troglodytiques. Aujourd’hui, seules quelques rares familles ont encore leur habitat sous terre, mais la plupart des maisons ont des dépendances troglodytiques qui trouvent leur utilité selon les besoins des habitants. C’est dire s’ils font partie du quotidien des gens ! Certains sites sont ouverts au public, notamment un restaurant où l’on déguste des spécialités locales cuites au feu de bois. Le site dont nous disposons est un champ de 6800 mètres carrés, situé à l’orée de la forêt. Il comprend une maison bâtie et un site troglodytique de plaine. Des petits cirques de trois à cinq mètres de falaise sont troués d’une ribambelle de caves de toutes dimensions. Certaines sont appareillées pour être habitées, munies de cheminées, de fours à pain, d’étagères creusées dans la pierre… Une ancienne carrière s’étend sur près de 500 mètres carrés. Enfin, trois puits encore alimentés sont répartis dans le site. C’est un village entier qui fut construit ici jadis ! On estime les premières excavations au neuvième siècle après Jésus-Christ. Ce lieu a perduré jusqu’à l’aube de l’an 2000, rapportant les marques de chacune des périodes de l’histoire. Ce sont des vestiges précieux et singuliers, véritable mémoire de l’activité humaine dans cette région. Les derniers habitants sont partis en 1981. Depuis, une végétation abondante et l’absence d’entretien ont nui à la bonne santé des constructions. En agissant dès maintenant, nous pouvons lui redonner sa splendeur et son utilité… INTRODUCTION EKBALIUM (phonétique : ecballium) est une plante qui pousse dans les décombres, dont le fruit projette au loin ses graines. C’est aussi l’association au sein de laquelle quelques amis ont voulu allier leurs compétences. Leur but est de participer à la sauvegarde du patrimoine de proximité et favoriser les échanges culturels en milieu rural. Le village troglodytique délaissé que ses propriétaires ont mis à disposition de l’association est tout à fait adapté à la réalisation de nos projets. Il est riche, original, et serait voué à disparaître si personne ne prenait en charge sa réhabilitation et son entretien. Nous souhaitons y ouvrir à tous un centre de culture et de loisirs : « le Village Troglobal ! ». Notre première préoccupation est de restaurer le site dans le respect de sa constitution originelle et de son environnement. En collaboration avec des professionnels et un organisme de formation aux métiers du bâtiment, nous mettrons en place un chantier vivant et pédagogique. Au fur et à mesure des travaux, les parties conformes aux normes de sécurité seront ouvertes aux public. Tout d’abord, nous prévoyons l’inauguration d’un lieu d’accueil, « la cour des noyers », autour de laquelle s’articuleront des activités diverses. Puis nous nous concentrerons sur la « cour des chats » donnant accès à la partie des carrières que nous souhaitons transformer en « cave de spectacles ». Les alentours de « l’écluse » et de la « maison de l’éclusier » serviront pour les séjours et ateliers longs. L’association assurera la programmatio et le bon déroulement des événements et ateliers proposés. Le site que nous investissons est vaste et passionnant. Son caractère insolite stimule l’imagination de chacun de ses visiteurs. Nous voulons faire du « Village Troglobal ! » un lieu utile où pourront se rencontrer tous ceux qui , par un biais ou un autre, seront intéressés par un projet culturel et d’intérêt général en milieu troglodytique. Une « cave-musée » sera réservée à l’histoire du lieu depuis le neuvième siècle jusqu’au début du troisième millénaire, cette petite parcelle de temps qu’il nous revient de vivre ensemble…. I GENESE - 1 EKBALIUM L’association Ekbalium a été spécialement constituée pour la réalisation de ce projet. Ses quatre membres fondateurs, Benoît, Hermine, Paco et Anouch, se sont rencontrés au début de l’été 1996. « Nous avons commencé par créer un spectacle de rue ambulant, représenté au festival d’Aurillac 96. Cette expérience fort enrichissante nous pousse à nous installer ensemble au 91 quai de la Gare à Paris dès l’automne. Au sein de cette communauté d’artistes, l’idée germe en nous de migrer vers la campagne afin d’y implanter un centre de loisirs et de culture ouvert sur la population locale et ses artistes. Au fil de nos recherches du lieu idéal, les intérêts se conjuguent : des amis entre autres tailleurs de pierre se joignent à nous. Enfin, lorsque Paco et Benoît achètent ce village troglodytique à Grézillé, de nombreuses volontés de soutien, propositions et idées nouvelles se manifestent. L’association EKBALIUM est officiellement créée en juin 1997. Début septembre elle comptait 50 adhérents… » - 2 Motivations de notre implantation Deux d’entre nous sont originaires d’Anjou, y ont leur famille, et apprécient la richesse de sa culture. Cet attachement affectif a déterminé l’axe de nos recherches. Les troglodytes se sont imposés naturellement : notre association regroupe des tailleurs de pierre alors que le Saumurois recense la plus grande concentration de troglodytes en France. Nous avons donc été rapidement mis en contact avec les spécialistes de la question. Le nombre de nos contacts facilite actuellement notre bonne intégration, d’autant que nous souhaitons agir dans une dynamique d’ouverture et d’entraide. - 3 Présentation de la région Les Pays de la Loire forment une région fertile et agricole, située de part et d’autre de l’axe Nantes – Paris. Elle est connue mondialement pour la douceur de son climat, ses châteaux, ses grands crus et ses traditions culinaires. Les sols très calcaires ont permis depuis l’antiquité l’extraction de matériaux de construction. Dolmens, édifices gallo-romains et religieux, demeures seigneuriales et paysannes témoignent des techniques de construction et styles architecturaux mis en œuvre à chacune des périodes de l’histoire. De la carrière au bâtiment, cette région présente toutes les composantes nécessaires à l’étude et la pratique des « métiers de la pierre ». Le Saumurois, situé entre Angers et Tours, correspond au Parc Naturel Loire Anjou Touraine (l’Anjou correspondant au département du Maine-et-Loire). Pays de petits villages, il se démarque par ses traditions vinicoleset artisanales amoureusement conservées, et par une extraordinaire utilisation du sous-sol. Champignonnières, caves à vin, mines d’ardoises, habitats paysans, domaines seigneuriaux, chapelles, œuvres d’art… c’est l’univers enigmatique des troglodytes ! Depuis les débuts de l’implantation des hommes sous terre, ils y ont développé un mode de vie en étroit rapport avec la nature. Grâce aux échanges entre les générations, cette symbiose a pu se transmettre jusqu’à nos jours, et perpétuer l’art de vivre au rythme des saisons. - 4 La proximité des villes Si l’absence de lourds aménagements industriels a préservé le Saumurois, la proximité de grands pôles urbains tels que Nantes, Angers et Tours nous assurent des garanties à plusieurs niveaux : facilité d’approvisionnement, possibilité de toucher un large public, contacts avec d’autres associations…. De fait, ces agglomérations connaissent une vie culturelle sans cesse en renouveau, notamment grâce à un tissu complexe d’associations. II LES LIEUX - 1 L’univers troglodyte L’habitat troglodytique est utilisé depuis les temps préhistoriques. D’abord on se servait des grottes naturelles, puis des techniques pour extraire la pierre ont été élaborées dans les régions du monde où le sol est en pierre tendre. Chaque population y a adapté son artisanat. Des histoires, des légendes, ont fait écho à l’aspect un peu mystérieux de ces habitats. Ainsi se sont constitués des patrimoines ethnologiques singuliers. Dans le Saumurois, l’art de travailler la pierre (tuffeau et falun), de maçonner et de monter des charpentes a donné lieu à des constructions composites. Des murs, des renforts, des cheminées, des fours, ont hissé les carrières au rang d’habitations. L’abondance d’argile, de bois, d’osier a permis la fabrication de mobiliers et d’objets indispensables à la vie quotidienne. Des pressoirs à vin ont même trouvé leur place sous terre ! Le four à fouaces est une curiosité typiquement représentative de ce mode de vie. C’est un petit dôme en pierre, dont l’ouverture se trouve au fond d’une grande cheminée. Quand la température est trop élevée pour faire cuire le pain, on façonne la pâte en petits rectangles plats. Ils sont jetés dans le four à peine cinq minutes car instantanément ils gonflent. On garnit l’intérieur de ces fouaces avec des rillettes, des maugettes, de la confiture et du beurre… Jadis on se retrouvait autour du four pour la « veillée » : toute la soirée on contait des histoires du folklore et l’actualité des gens du village. C’était l’occasion de rassembler toute la communauté. - 2 L’architecture troglodyte Cette architecture est dite « vivante » car elle poursuit ses échanges avec l’environnement. Des minéraux à l’état brut, des végétaux, des animaux la constituent. Un site est soumis à tout un jeu de forces et déformations tectoniques qui dépendent de la qualité des couches géologiques dans lesquelles sont creusées les caves, et de l’ingéniosité des excavations et des constructions adjointes. Son orientation par rapport au soleil, le type de végétation qui recouvre le toit et la régularité de son entretien sont autant de facteurs déterminants car ils assurent une bonne gestion des eaux de pluie. L’architecture troglodyte est donc un monde en constante évolution qu’il faut concevoir avec son écosystème. Les matériaux qu’elle intègre le mieux sont organiques et souples : bois, argile, chaux, sable…. - 3 Les méthodes traditionnelles de construction Un site en tuffeau qui perdure depuis dix siècles est solidement constitué à la base. Pour en comprendre l’harmonie et les points forts, nous nous devons de bien l’observer avant d’entreprendre des travaux. Cependant, les années d’abandon ont entraîné une surabondance de la végétation qui a fragilisé l’ensemble en créant des failles urgentes à enrayer. Nous nous sommes mis en rapport avec différents spécialistes des troglodytes et de la construction en pierre. Ils nous ont conseillé d’opter pour la restauration plutôt que la rénovation. Rénover consiste à bâtir du neuf sur de l’ancien, mais les matériaux modernes, on l’a vu, ne répondent pas aux exigences de l’ouvrage. Restaurer, c’est remettre en état de fonctionnement en utilisant les méthodes de construction originelles du bâtiment. L’emploi des techniques traditionnelles de construction nous permettront de conserver sa cohérence au village. Il s’agire de renforcer le site grâce à des murets, des voûtes, des piliers et des poutres de soutènement, d’utiliser la chaux et le sable comme la base de nos enduits… Les seules rénovations indispensables sont l’installation de l’électricité et de sanitaires. III LE PROJET - 1 Un centre de loisirs et de culture en milieu troglodytique Un village souterrain à l’orée de la forêt, par son histoire, ses dimensions et son ancrage dans le milieu naturel nous offre de nombreuses occasions d’apporter un peu plus dans la dynamique culturelle de la région. En effet, un grand nombre d’activités y sont possibles. Nous concevons « Le Village Troglobal ! » comme un espace d’échanges et d’expérimentations qui rend la culture et les loisirs accessibles à tous, qui fait de l’art une expérience vécue ensemble. Nous souhaitons donner les moyens à chacun de venir s’instruire, transmettre son savoir, partager, réfléchir, inventer, entreprendre seul et avec les autres, représenter, observer, s’exprimer, s’amuser… Toutes ces occupations qui forgent une personnalité et insufflent la confiance entre les individus. D’autres sites troglodytiques sont accessibles au public dans le Saumurois. Nous souhaitons en être complémentaires et à l’occasion partenaires. Aussi, nous n’ouvrirons pas le site aux visites guidées des particuliers ou des groupes scolaires, créneaux les plus exploités. Nous souhaitons organiser des événements où mettre en place des activités qui soient le plus proches possible des demandes dont nous avons des échos. Dans cet esprit d’ouverture, nous tâchons d’être à l’écoute des demandes des individus, des associations et autres organismes susceptibles de trouver un intérêt à notre entreprise. - 2 Homogénéiser le milieu associatif Les associations loi 1901 ont un fonctionnement juridique souple où les responsabilités se partagent facilement. Cette forme de structure à but non lucratif est très dynamique : elle rassemble les individus autour d’une initiative commune et leur permet de participer volontairement à l’amélioration du cadre social. De par son ampleur, le « Village Troglobal ! » se propose d’être un lieu de ralliement des associations ayant un rapport avec les activités d’EKBALIUM. Depuis fin septembre, deux associations se sont investies dans le projet : YAO-DONG, qui siège à Angers et dont le but est de créer des réseaux d’échanges de services et de savoir-faire. Entre autres activités, YAO-DONG participe activement à la restauration du « Village Troglobal ! », en échange de quoi elle pourra y organiser des événements et des activités. PIERRE SANS FRONTIERES est une association constituée depuis trois ans et qui siège depuis sa dernière A.G. (le 27-09-97) au « Village Troglobal ! ».Elle a pour but de participer à la conservation des méthodes anciennes de construction en organisant des chantiers de restauration de bâtiments en pierre à travers le monde. - 3 Le chantier L’ampleur des travaux à réaliser pour rendre viable la totalité du village nous oblige à mettre en place un chantier long et permanent. Ses buts seront de contribuer à la formation de tailleurs de pierre professionnels et de faire découvrir la restauration et l’épanouissement que peut être le travail manuel. La mécanisation récente de l’industrie du bâtiment, en se substituant à la main-d’œuvre humaine, entraîne peu à peu la disparition de ces savoirs traditionnels et de diminution des emplois dans ce domaine. Pour participer à la conservation de ces métiers nous nous proposons de veiller à ce que l’enseignement et l’apprentissage de ces techniques anciennes se fassent au fur et à mesure de l’ouvrage, que ce chantier soit un terrain de rencontres et de circulation du savoir. Nous souhaitons que chacun s’enrichisse et reconnaisse les fruits de son effort dans ce travail commun. Différents corps de métiers seront mis à contribution. Comme il n’existe pas de « méthode type » de restauration d’un site troglodytique, nous ferons en sorte que des concertations aient lieu régulièrement entre tous les intervenants afin de réfléchir ensemble aux solutions optimales. Notre rencontre avec J-L. Boistel, initiateur du Centre de Conservation des Métiers de la Pierre, nous donne la possibilité d’ouvrir le site à des jeunes en formation. Ils participeront à cet ouvrage à l’occasion d’exercices pratiques à réaliser lors de leur cursus scolaire (architecture de souterrain). Ils seront encadrés par des enseignants. - 4 Autres activités : détails A mesure de notre intégration dans la région, notre utilité trouvera les véritables fondements de sa concrétisation. L’état actuel de nos contact permet déjà de définir quelques grandes orientations, mais cette liste n’est valable qu’à titre indicatif. + Des « Journées Troglo » : cette demande s’est faite entendre de la part de centres d’accueil pour handicapés mentaux. Nous accueillerons donc des groupes pour une journée entière durant laquelle seront proposés un parcours animé à travers le site et les environs, des activités de détente (jeux, fabrication du pain…), et une dégustation de fouaces cuites dans un vieux four à pain. Lieu de référence : « la cour des noyers » + Des « Séjours en Troglo » : à la demande de centres aérés pour l’organisation de camps et mini-camps (le contenu du séjour sera élaboré avec les responsables du centre) et en réponse à une association de musique classique locale cherchant un lieu d’accueil pour y organiser des stages. Le logement pourra se faire dans un gîte rural avec lequel nous sommes en relation puisqu’on y trouve quelques chambres troglodytes, au camping de Grézillé ou en campement à l’intérieur du « Village Troglobal ! ». Lieu de référence : « la cour des noyers », puis « la maison de l’éclusier » + Cette fonction de « location » du site pourra servir à d’autres professionnels puisqu’il est également question de mettre des locaux à disposition d’une troupe de théâtre le temps de l’élaboration d’un spectacle. Nous ferons en sorte qu’il puisse être également un lieu de tournage pour des films, documentaires et courts-métrages. Lieu de référence en fonction des nécessités. + Des « Veillées Modernes » : nous souhaitons recréer la chaleur et la convivialité de ces soirées typiquement troglodytes, d’abord en faisant fonctionner un vieux four et en offrant des fouaces garnies, puis en programmant des événements qui attirent les gens. L’Anjou souffre d’un déficit en salles uniquement réservées aux spectacles (musique, théâtre, café-théâtre) et en salles de cinéma (très concentrées sur Angers). Nous souhaitons pallier ce manque dans les alentours de Grézillé lors de ces « Veillées Modernes ». Seront programmés des spectacles locaux en priorité, en alternance avec des projections de films, documentaires et courts-métrages grand public. Là encore, ce sont les désirs des gens qui nous guideront dans la programmation… Lieu de référence : « la cave des fêtes ». En amont de la construction de celle-ci ou pour des représentations en plein air, « la cour des noyers » sera utilisée. + Des journées ou week-ends « Grottes Ouvertes » : à l’instar des « Veillées Modernes », cette initiative est propre à EKBALIUM. Il s’agit d’inviter le tout public à découvrir l’activité du « Village Troglobal ! ». Des animations, des expositions, des stands d’information et des spectacles prendront place dans tous les recoins praticables du site. Là aussi, nous tenterons en priorité de faire découvrir la culture, les artistes et artisans locaux. D’autres idées ont été lancées comme celle d’organiser des soirées projections à « l’Hélice Terrestre », site artistique visitable à Saint-Georges-Des-Sept-Voies. La maison bâtie abritera les sanitaires. - 5 Notre volonté d’aide à l’emploi Le « Village Troglobal ! » est un site associatif, ainsi toutes les volontés de bénévolat sont les bienvenues. Ce statut permet également d’intégrer des personnes sous contrat type C.E.S., nous n’y manquerons pas. Mais nous espérons, à long terme, créer des emplois de permanents d’EKBALIUM, étant donnée l’ampleur du projet. Aussi nous nous efforcerons de concevoir le «Village Troglobal ! » de manière à en réduire au maximum les frais de fonctionnement. Enfin le « Village Troglobal ! » va être un lieu de travail et de représentation pour beaucoup de professionnels (spectacles, disciplines culturelles et artisitiques, bâtiment…). - 6 Les médias Vivre au sein même de la planète… Voilà qui défie notre imagination d’enfant ! Combien d’ouvrages n’ont-ils pas exploité le mythe de l’homme des cavernes ou celui du lutin ? N’est-il pas inhérent à l’espèce humaine de fantasmer sur l’exploration des entrailles de la terre ? Et la cave de nos grands-pères n’est-elle pas devenue un symbole signifiant dans l’interprétation de nos rêves ? La promotio du « Village Troglobal ! » se fera par l’intermédiaire d’un journal gratuit distribué dans la région. Ce journal informera sur l’actualité du site, son programme, et sera agrémenté d’interviews d’artistes, de mini-reportages sur des aspects particuliers de la culture locale. Ce travail sera pris en charge par des adhérents d’EKBALIUM compétents dans ce domaine. Il s’autofinancera par les biais d’annonceurs. Dès que nous ouvrirons au public, les médias locaux (journaux, radios) seront sollicités pour faire passer des annonces. D’autre part nous sommes en contact avec quelques professionnels de la télévision. Si l’aventure porte ses fruits, il est possible qu’elle fasse l’objet d’un reportage. Nous restons ouverts à toutes les propositions dans ce domaine. IV ECHEANCIER - Phase 1 : Nous arrivons sur le site Cette première étape est celle de la prise de contact avec la population locale, et notre installation dans le site. C’est aussi la naissance administrative du lieu et de la structure (entre autres signature d’une convention entre les propriétaires et l’association). Le « Village Troglobal ! » et les bénévoles sont couverts par l’assurance de l’association EKBALIUM. Réalisations entre juillet et octobre 1997 : - Défrichage du terrain, donc évaluation précise de l’espace à disposition et des travaux à effectuer. - Installation d’une ligne provisoire d’électricité - installation du système d’eau et de sanitaires (maison bâtie) - Phase 2 : Mise en route du chantier Dès la rentrée, équipement de manière à pouvoir commencer la restauration. Il s’agit de donner les moyens aux tailleurs de pierre d’EKBALIUM d’encadrer des bénévoles et aux organismes de formation de commencer leur travail. La mise en place du chantier nécessite : - la constitution d’un fond d’outillage et d’équipements de sécurité. - l’approvisionnement en matières premières (chaux, sable, poutres de bois…) - la mise en place du réseau définitif d’E.D.F., élargissement du système d’eau - de faire appel à des professionnels (charpentiers, menuisiers, puisatiers…) Réalisations prévues pour les trois années à venir dans l’ordre chronologique : *1 Restauration complète de la « cour des noyers » et de la maison bâtie. Ceci nous permet d’y installer le siège d’EKBALIUM, de loger les bénévoles et d’accueillir les ouvriers. Parallèlement pourra commencer l’accueil du public. *2 Déplacement du chantier dans la « cour des chats ». Il progressera vers le déambulium et les carrières (réalisation de la « cave des fêtes »). *3 Restauration de « l’écluse » et de « la maison de l’éclusier » Financements La phase un est financée par des mécènes privés qui croient en ce projet et souhaitent nous encourager, et par des apports personnels des membres d’EKBALIUM. L’objet de ce dossier est un appel à l’investissement dans la deuxième phase du projet. En effet, celle-ci intervient alors que la structure n’est pas encore rentable, puisque les activités lui permettant de faire des recettes commenceront dans les locaux restaurés. Jusqu’à ce que les activités se mettent en route, les membres d’EKBALIUM participeront bénévolement et feront des démarches pour trouver les partenaires financiers de la troisième phase. Un deuxième dossier de demande de subventions (publiques ou privées) sera rédigé d’ici un an lorsque la phase 2 sera bien enclenchée, et que la fonction de centre de culture et de loisirs du « Village Troglobal ! » se définiré plus précisément. Il portera sur la création de postes permanents, l’équipement des parties restaurées et le fonctionnement de sa structure. |
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