Cette fin d’’année 2011 fut marquée par l’arrivée de l’ensemble des services, urgence et stabilisation, dans de nouveaux locaux. L’architecture, la configuration du bâtiment permet d’accueillir les personnes en chambre individuelle et d’offrir des lieux propices à un accompagnement personnalisé, dans le cadre du respect de la personne et de la confidentialité.
Evolution entre 2010 et 2011
En 2011 les personnes sont restées en moyenne moins longtemps en hébergement qu’en 2010. La durée moyenne est de moins de 3 mois en 2011
La population de 25/35 ans et de plus de 55 ans s’est accrue. Et paradoxalement, le pourcentage de la population ‘n’ayant jamais travaillé’ a aussi augmentée. Son niveau scolaire a plutôt tendance à diminuer (Le niveau scolaire majoritaire est ‘le niveau 5’ et sinon’ BEPC’). La population ‘sans ressource’ à l’entrée d’hébergement est plus nombreuse en 2011.Cependant les personnes sorties avec leur droits (rsa) sont plus nombreuses. Ce qui manifeste une amélioration du travail social apporté. Ainsi celui-ci a permis en 2011 une meilleure insertion professionnelle (il y a plus de formation, d’emploi trouvé en CDD). Ceci est sans aucun doute le fruit de l’assistante sociale et del’atelier emploi réalisé par l’ensemble de l’équipe éducative
Les problèmes de santé rencontrés sont les même, à savoir principalement addiction à l’alcool et aux stupéfiants
Nous avons 20% de départ non préparé sur les 2 années 2010 et 2011 indépendamment de l’amélioration du travail social.
Le C.H.R.S.
Le C.H.R.S du Beau Marais propose à chaque famille rencontrant des difficultés sociales, d’accéder à un logement autonome…de s’épanouir, de se réaliser dans sa vie sociale et professionnelle en étant soutenue dans la réalisation de son projet de vie.
Elle rencontre les familles directement dans le logement ou lors de ses permanences.
Les familles accueillies sont moins nombreuses, mais elles ont occupé le dispositif plus longtemps du fait d’un cumul de difficultés freinant leur relogement, et surtout par manque de logements dans le parc locatif public. En 2011, 4 ménages ont occupé le dispositif dont 2 présentes déjà en 2010.
Statistique
Répartition du public par âge
Nombre total des présents dans l’année
| Agé de – 3 ans
| De 3 à 17 ans
| Agés de 18 à 25 ans
| Dont âgés de 18 à 21ans
| Agés de 26 à 35 ans
| Agés de 36 à 45 ans
| Agés de 46 à 55 ans
| 11
| 2
| 1
| 5
| 4
| 0
| 2
| 1
|
La moyenne d’âge des familles est plus jeune que l’an dernier.
Situation familiale
Situation familiale
| Adulte seul
| Adulte seul avec enfants
| Couple avec enfants
| Dont ménage de 3 enfants et +
| Couple sans enfant
| TOTAL
| 3
| 3
| 1
| 0
| 0
|
Cette année encore le C.H.R.S a accueilli essentiellement des familles monoparentales.
Nature des ressources à l’entrée et à la sortie. Ces chiffres tiennent compte uniquement des ménagessortis en 2011. Nature des ressources des personnes sorties
Nature des
ressources des
personnes entrées
| Sans ressources
| En attente de ressources
| RSA
| AAH
| ASSEDICS
| Prestations familiales
| Salaire
| A.P.I
| TOTAL
| Sans ressources
|
|
|
|
| 1
|
|
|
| 1
| A.P.I
|
|
|
|
|
|
|
| 1
| 1
| TOTAL
|
|
|
|
|
|
|
|
| 2
|
2 ménages sont sortis du dispositif. Pour L’un des ménages, le séjour a été trop court pour envisager des recherches d’emploi. Pour la deuxième famille, les problématiques de Madame étaient trop importantes pour envisager d’aborder l’emploi.
Origine géographique
Origine
| Nombre de personnes accueillies
| Pourcentage
| Calais
| 4
| 100%
| Autres
| 0
| 0
| TOTAL
| 4
| 100 %
| Les familles sont tous originaires de Calais cette année.
Motif de la demande d’admission
Motif de la demande d’admission
| Nombre total de ménages présents dans l’année
| Pourcentage
| Violence conjugale
| 1
| 25 %
| Expulsion ou menace d’expulsion
| 1
| 25 %
| Décohabitation
| 1
| 25 %
| Hébergement chez un tiers (fam.)
| 1
| 25 %
| TOTAL
| 4
| 100 %
|
Contrairement aux années précédentes, nous avons hébergé une femme victime de violences conjugales faute de places au moment de la demande en collectivité. Il a fallu 6 mois avant que Monsieur cesse de la harceler. Incontestablement nous prenons des risques à pallier aux manques de places en collectivité.
Journées réalisées et taux d’occupation
Nombre de places installées : 5
Journées d’ouverture : 365 jours
Journées théoriques : 1825 jours
Journées réalisées : 2181 journées
Ce chiffre est inférieur à l’an dernier (2749) non pas parce que des places ont été vacantes, mais surtout car les familles sont moins nombreuses (1 enfant voire 2) en 2010, on a accueilli une famille avec 3 enfants, et plus de couples… Le taux d’occupation est de 119,50 % compte tenu que les journées réalisées sont inférieures à celle de l’année 2010, le taux d’occupation a diminué (15,63 %). Ceci s’explique toujours par le fait que 11 personnes ont fréquenté le dispositif, contrairement au 17 l’an dernier.
Solutions à la sortie
Ces chiffres tiennent compte des ménages sortis en 2011 Situation logement des
personnes sorties
Situation
Logement des Personnes entrées
| Domicile personne (bailleur social)
| Domicile personnel (bailleur privé)
| Hébergement par des tiers
| Rupture cohabitation conjugale/familiale
| Hébergement mobile
| Nuitée d’hôtel
| Retour à la situation antérieure
| TOTAL
| Domicile personnel (bailleur social)
| 1
|
|
|
|
|
|
| 1
| Domicile personnel (bailleur public)
|
|
|
|
|
|
|
|
| Hébergement par des tiers
|
|
|
|
|
|
|
|
| Rupture cohabitation conjugale/familiale
|
|
|
|
|
|
| 1
| 1
| Hébergement mobile
|
|
|
|
|
|
|
|
| Nuitée d’hôtel
|
|
|
|
|
|
|
|
| Retour à la situation antérieure
|
|
|
|
|
|
|
|
| TOTAL
| 1
|
|
|
|
|
| 1
| 2
|
Evolution entre 2010 et 2011 Les ménages accueillis étaient plus jeunes
La durée de séjour a été plus courte en 2011 (elle est de moins de 1an). Les enquêtes de satisfactions expriment que les appartements situé dans le quartier ZUP du ‘Beaux marais’ n’ont pas correspondu aux besoins de certaines personnes hébergées en 2011.
Le service « Lits halte soin santé »
Le service» lits halte soin santé » a ouvert ses portes le 22 décembre 2011. Il peut accueillir 8 personnes.
Objectifs du service
Hébergement des personnes en situation de grande exclusion dont l’état de santé physique ou psychique nécessite un temps de repos ou de convalescence sans justifier d’une hospitalisation afin de les soigner. Accompagnement des personnes dans toutes les démarches liées aux droits, à la santé, à la vie quotidienne, au logement… dans le cadre d’un projet individualisé, en vue d’une recherche de solution de logement et d’hébergement « relais » à la sortie de l’établissement.
L’entrée dans l’établissement est validée par le médecin et la direction de l’établissement après une visite de pré admission. Le séjour est prévu pour une durée inférieure à deux mois. Un médecin, des infirmières assurent quotidiennement le suivi médical. Une équipe éducative, une assistante sociale accompagne chaque hébergé dans son projet individuel ; Chaque personne accueillie bénéficie des services de restauration, de lingerie, des différentes activités mises en place par le service de l’hébergement d’urgence et de stabilisation
Quelques chiffres
Taux d'occupation entre le 22 décembre 2011 (date d'ouverture) et le 31 décembre 2011 (9 jours) : 3 jours pour 1 personne, soit 4,2 %
Nombre de demandes d'admissions : 1
Services demandeurs de l'orientation LHSS : association MAHRA-LE TOIT - nombre d'admissions : 1
Durée moyenne des séjours : 3 jours
Le Personnel du service hébergement rue auber
L’équipe est composée en personne:
5 moniteurs- éducateur
1 maitre de maison
Une assistante sociale (qq heures)
1 infirmière (qq heures)
2 surveillants de nuit Depuis le 20 décembre2011, date d’ouverture de l’établissement au 157 bd Curie, un cuisinier, agent d’entretien (qq heures), agent de maintenance (qq heures) sont venus renforcer l’équipe. Les locaux de l’hébergement
Urgence-stabilisation
Jusqu’ au 21 décembre 2011, le service hébergement d’urgence était implanté rue Aubert à Calais ainsi que 9 places de stabilisation .Dix places de stabilisation étaient situées dans des locaux, avenue Wilson.
Depuis fin 2011, l’ensemble du service se situe au 157 boulevard curie.
Ce nouvel établissement permet de proposer à toute personne en demande un d’hébergement en chambre individuelle. CHRS
Notre capacité d’accueil est de 5 lits sur 2 types III, situés au Beau Marais.
Le Partenariat de l’hébergement
Le partenariat est l’élément essentiel pour permettre de remplir les missions etd’avoir une prise en charge cohérente et efficiente.
Le partenariat est à la fois avec les partenaires du PDHAI, l’ensembledes structures administratives telle que la CPAM, les CCAS…et l’ensemble des associations caritatives. La loi du 2 janvier 2002 pour l’hébergement
Par le biais de l’écriture projet d’établissement, et dans le cadre de la fusion absorption, un travail de réflexion a permis la formalisation de l’ensemble des documents de la loi 2002, tels que le livret d’accueil, le règlement de fonctionnement, le contrat de séjour personnalisé…
Cette élaboration fut menée en parallèle d’un travail de réflexion et d’analyse sur des thèmes éducatifs, comme l’accueil, l’accompagnement personnalisé, la préparation de la sortie de l’usager.
Un travail de réflexion et d’appropriationdu référentiel de la démarche qualité mis en place sur le pole audomarois en 2007,a débuté, fin 2011, pour l’ensemble du pole calaisis.
Ce service comprend l’ensemble des mesures d’accompagnement individuel dans le cadre du logement, de la santé, du RSA, ainsi que l’épicerie sociale et les ateliers collectifs s’y rattachant. Dispositif A.L.T
Le dispositif a pour but de mettre à la disposition de personnes en difficulté un logement provisoire.
L’objectif est double
Dans un premier temps, répondre à la situation d’urgence
Dans un deuxième temps, travailler au projet de relogement
Le Public concerné
En fonction de la typologie des logements, la population concernée peut être soit :
- des personnes seules
- des couples
- des familles avec enfants On constate que l’A.L.T du pôle du calaisis accueille principalement les personnes seules et majoritairement des hommes, et les familles généralement monoparentales, il s’agit de mères avec enfants. Les personnes accueillies le sont majoritairement pour des raisons de rupture familiale ou conjugale, d’hébergement chez un tiers (famille, amis), d’expulsion, ou des raisons d’insalubrité.
Ceci du fait notamment de la typologie des logements (chambres meublées, studio ou F1)
Les Locaux
Le dispositif comprend 20 logements, de taille différente, répartis notamment en centre-ville pour 16 d’entre eux, et 4 sur le quartier du Beau Marais.
Ce sont principalement des chambres meublées, des studios, des F1
La capacité d’accueil (nombre de personnes pouvant être logées simultanément) est de 35 personnes.
L’origine de la demande
Les deux prescripteurs les plus importants restent le S.I.A.O, et la Maison du Département et de la Solidarité.
De plus en plus de demandes émanent également de structures sanitaires comme l’Unité de Santé Mentale. La prise en charge de ce public nécessite une approche différente ; à savoir une bonne coopération, et une bonne complémentarité entre le social et le sanitaire.
Il faut noter que la création du Réseau Précarité Santé Mentale depuis quelques années, a permis d’améliorer la qualité de cette prise en charge. Mais les difficultés au quotidien restent présentes et fréquentes à cause de comportements parfois difficiles.
La présence d’un psychologue au sein du SIAO, est un maillon indispensable pour une meilleure prise en charge. Une demande écrite de la part d’un travailleur social, qui suit la personne concernée, et qui connait bien sa problématique est demandée avant toute admission dans le dispositif. Si la demande est acceptée, et si un logement est disponible, l’intégration peut se faire immédiatement après avoir pris connaissance du règlement intérieur en présence du référent social, et du représentant de l’association. Durant cette période d’hébergement, l’usager et le travailleur social ont pour objectif d’élaborer un projet de logement définitif en mettant en place toutes les démarches liées au relogement (demande F.S.L, demande auprès des bailleurs publics).
Il est demandé à l’hébergé une participation financière calculée par personne et par jour.
La sortie du dispositif
La majorité des hébergés sortent du dispositif A.L.T, avec une solution de logement autonome.
Une partie des relogements s’effectue par le biais des bailleurs publics, notamment l’O.P.H, qui est un partenaire actif dans cette procédure.
L’autre partie s’effectue par le biais des bailleurs privés, nombreux à accepter de travailler avec le F.S.L (Fonds de Solidarité Logement).
Rares sont les personnes, pour qui la fin de l’hébergement en A.L.T signifie un retour à la case départ, c'est-à-dire sans solution.
Activité en chiffres
64 personnes ont été hébergées au cours de l’année 2011
26 hommes seuls
13 femmes seules
7 femmes avec enfants
1 couple sans enfant
2couples avec enfants
La durée d’hébergement reste en moyenne entre 6 et 9 mois.
4 personnes ont occupé un logement ALT moins de 15 jours
32 personnes ont occupé un logement ALT de 15j à 6 mois
19 personnes ont occupé un logement ALT plus de 6 mois
Pour les 32 personnes ayant quitté le dispositif en 2011, 28 personnes ont un logement durable, 3ersonnes ont un hébergement provisoire et une personne est décédée.
La difficulté ne réside pas tant dans le relogement, mais dans le profil du public hébergé qui cumule des difficultés, certes matérielles et financières, mais aussi et surtout psychologiques et morales.
Cette conjonction de causes met un frein à la prise d’autonomie. Tout le travail d’accompagnement social pendant la période en A.L.T consiste donc à lever ces freins pour favoriser une réinsertion au niveau du logement.
Il induit qu’un climat de proximité et de confiance doit être instauré afin que la personne puisse reconstruire un projet personnel. Evolution entre 2010 et 2011 Il y a nettement moins d’orientation de la MDS vers l’ALT FONDS SOLIDARITE LOGEMENT Rappel :
L’Association est agréée pour assurer le suivi des ménages dans le cadre de l’accompagnement social F.S.L pour les mesures suivantes :
G.S.L : gestion sociale locative ; prise en charge des problèmes budgétaires (mesure A = 1 point)
A.S.L : accompagnement social locatif ; prise en charge d’un cumul de difficultés (mesure B = 2 points)
Notre conventionnement est de 38 points mensuels.
En 2011, l’association a réalisé 96,90 % des prestations prévues dans la convention. En 2011, 40 mesures de suivi ont été réalisées, soit :
-16 G.SL
-24 A.S.L
25 mesures dans le cadre de l’accès au logement : aide à la recherche de logement, intégration dans le logement, suivi budgétaire…
1 mesure dans le cadre du maintien au logement lors d’impayés de loyer : aide à la reprise du paiement, respect de mise à l’épreuve…
14 mesures d’accompagnement social seul : aide éducative, budgétaire, aide aux démarches, recherche de logement, soutien administratif…
4 renouvellements de mesures ont été sollicités
5 arrêts anticipés pour absences de coopération et 1 intégration foyer personnes âgées.
Quelques chiffres
Instruction de la demande d’ASL
| M.D.S
| 18
| Le Toit
| 14
| O.P.H
| 6
| Autre
| 2
|
Composition familiale
| Coupe avec enfants
| 15
| Couple
| 2
| Célibataire
| 14
| Célibataire avec enfants
| 9
|
Age (du chef de famille)
| 18 - 25 ans
| 3
| 26 - 29 ans
| 1
| 30 – 35 ans
| 4
| 36 – 39 ans
| 5
| 40 – 45 ans
| 7
| 46 – 55 ans
| 16
| 56 ans et +
| 4
| Ressources
| R.S.A
| 23
| Assedic
| 6
| A.A.H
| 5
| Salaire
| 4
| Retraite
| 2
|
Lieu d’habitation
| Calais
| 26
| Extérieur
| 14
|
Conclusion et évolution entre 2010 et 2011 La majeure partie des demandes d’accompagnement social a été instruite par la M.D.S de Calais. Ces dernières ont augmentée entre 2010 et 2011, Viennent ensuite celles sollicitées par notre association.
La majeure partie des ménages sont des couples avec enfants âgés de 46 à 55 ans ou des personnes célibataires.
La principale nature des ressources est le R.S.A
Le lieu d’habitation est principalement Calais, mais des suivis également dans les communes avoisinantes, et en milieu rural. L’association couvre la communauté de commune de la région d’Ardres et la vallée de la Hem soit 19 communes.
Les objectifs de l’accompagnement social
Les objectifs de l’accompagnement social dans le cadre du F.S.L sont multiples. Certaines mesures ont un objectif précis avec une demande prioritaire, telle que la recherche de logement.
Mais, l’aide éducative budgétaire, l’aide administrative, ainsi que l’aide à la reprise des paiements tiennent une place prépondérante, et sont la base du suivi social lié au logement. Afin de répondre aux mieux aux besoins des personnes en difficulté, nous participons à toutes les instances de coordinations du F.S.L et travaillons en étroite collaboration avec les partenaires.
Le partenariat avec les bailleurs et les différentes structures sur le calaisis est nécessaire pour des situations problématiques de plus en plus lourdes et difficiles à solutionner.
Référent RSA
Rappel :
Depuis, la mise en place du Revenu de Solidarité Active en Juin 2009, il existe deux types de suivis : Le suivi assuré par les services de Pôle Emploi Le public orienté ne rencontre pas de problématiques particulières et, est proche de l'emploi. Le suivi assuré par la spère solidarité Les bénéficiaires orientés rencontrent des problèmes divers (santé, hygiène de vie, surendettement, logement, ...) qui sont un frein au retour à l'emploi.
En 2011 :
312 bénéficiaires du RSA ont été orientés par le Conseil Général vers notre Association dans le cadre du suivi individuel. Ce suivi a pour objectif d'accompagner les bénéficiaires dans leur parcours d'insertion. 5 bénéficiaires ne sont pas rentrés dans ce dispositif pour des raisons personnelles et de ce fait ont été radiés du dispositif et ne perçoivent donc plus le RSA. 101 bénéficiaires sont sortis du suivi individuel solidarité (soit 32 %). 67réorientés vers les services de Pôle Emploi
34sorties positives du dispositif suite à un changement intervenu de manière durable voire définitive dans la situation du bénéficiaire et par conséquent ne percevant plus le RSA. (Voir tableau ci-dessous)
Types de revenus :
Allocation Adulte Handicapé : 05
Reprise de vie maritale : 11
Retraite ou Pension : 05
Emploi : 08
Allocation Chômage : 03
Décédé : 02
A ce jour, 163 bénéficiaires sont toujours suivi dans le cadre du dispositif solidarité.
Bilan de Santé Il s’agit d’un accompagnement individuel proposé aux personnes ayant bénéficié ou en attente de passer un bilan de santé à la CPAM. Cet accompagnement vise à aider l’intéressé à mieux appréhender son état de santé et à prendre connaissance des dispositifs existants tant au niveau de la prévention que des soins s’ils s’avèrent nécessaires.
Objectifs
Faire en sorte que chaque individu soit « acteur de sa santé ».
Faire en sorte que la souffrance physique liée à la précarité soit reconnue et prise en compte
Faire en sorte que la prestation Bilan de Santé soit connue par la population.
Le public concerné
Toute personne assurée sociale à la C.P.A.M ou ayant droit.
Il s’adresse plus particulièrement à certaines catégories de personnes :
Les jeunes de 16 à 25 ans inactifs ou en stage de formation
Les étudiants en situation de précarité
Les personnes en emplois précaires
Les demandeurs d’emploi
Les personnes handicapées invalides bénéficiant d’une rente
Les personnes en préretraite ou en retraite
-Modalités pédagogiques
Une convention agrément passée entre la CPAM de la côte d’Opale et l’Association L’accompagnement consiste à :
Restituer les résultats du Bilan Santé
Orienter la personne sur son généraliste pour une prise en charge médicale avec les résultats du Bilan Santé
Apporter les connaissances concernant les résultats des différents examens
Identifier les besoins
Aider à l’accès aux soins
Provoquer les démarches de soin
Sensibiliser aux notions de suivi et de contrôle
Sensibiliser au capital santé
A l’issue de cet accompagnement, une orientation pourra être définie avec l’intéressé pour lui permettre d’accéder à un autre dispositif (social, santé, formation professionnelle…) si cela s’avère nécessaire.
Enfin, afin de promouvoir la connaissance du Bilan de Santé C.P.A.M, des réunions d’informations sont organisées auprès des différents acteurs sociaux. Ces réunions permettent de programmer des séances d’informations collectives destinées à la population ciblée.
personnes ont bénéficié pour l’année 2010 d’un accompagnement achevé
activité de l’année 2011 en chiffre
| Demandes
bilan
| Accomp. en cours
| Accomp. achevés
| Informations collectives
| Réunions
| 1er Trimestre
| 7
| 11
| 6
| 7
| 5
| Second trimestre
| 25
| 14
| 10
| 6
| 4
| TOTAL
| 32
| 25
| 16
| 13
| 9
|
Typologie du public
L’étude porte sur 31 personnes suivies au cours de l’année 2011 :
SEXE
|
| Hommes
| 20
| Femmes
| 11
| TOTAL
| 31
|
TRANCHE D’AGE
| 20/24 ans
| 25/35 ans
| 35/45 ans
| 45/55 ans
| 55 ans et +
| TOTAL
|
| 4
| 8
| 6
| 9
| 4
| 31
|
RESSOURCES
|
| RSA
| 24
| AAH
| 4
| Sans ressource
| 2
| Non renseigné
| 1
| TOTAL
| 31
|
Orientations des bénéficiaires en fin d’action
Elles sont médicales essentiellement. En effet, ce sont les résultats du bilan lui-même qui impliquent
les contrôles et par conséquent les orientations vers les consultations médicales appropriées.
L’accompagnement nécessite un partenariat avec les acteurs médicaux et paramédicaux (médecins généralistes, spécialistes, établissements de soins, centres médicaux….).
Les orientations sociales, moins nombreuses ‘sont souvent destinées à la mise en relation du bénéficiaireavec les services sociaux du département, la CPAM, Les associations caritatives afin d’obtenir une aide financière, matérielle ou alimentaire. (rappel : l’accompagnement post-bilan de santé est essentiellement sanitaire et n’est pas destiné à traiter du champ social).
Enfin, l’accompagnement post-bilan de santé s »effectue en étroite collaboration avec le service « action sociale et prévention » de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie »de la Côte d’Opale.
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