Vernissage à monopoli : Mercredi 11 avril, 18h Après la pluie, les maisons poussent
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VERNISSAGE à MONOPOLI : Mercredi 11 avril, 18hAprès la pluie, les maisons poussentPlan récit de Normand Hamel, sculptures bas-relief Paille et roseau de Benoît Saito, dessins au graphite     «Dis, papa, est-ce que les maisons aussi poussent après la pluie, comme les fleurs?», demandait un jour la fillette à son père Normand Hamel… Plan récit fut la réponse. Dans les dessins de Benoît Saito comme dans les bas relief de Normand Hamel, on découvrira que l’architecture, c’est parfois, aussi (et peut-être surtout!) une poussée surgie du dedans, un instinct humain irrépressible, qui veut s’exprimer, à travers des formes, qu’elles soient ou non utilitaires, qu’elles suivent ou non, un plan établi. MONOPOLI, 181 rue Saint-Antoine O. métro Place-D’Armes 514-868-6691 Jeudi 12 avril au samedi 10 juin Du mercredi au vendredi, de 13h à 18h, samedi de 13 h à 17h. Vernissage mercredi 11 avril, 18h. Normand Hamel , sculpteur(site : www.normandhamel.com/tempo)Issu de l’École nationale de théâtre (1994) et formé en arts plastiques (Concordia, 1981), le sculpteur Normand Hamel est également scénographe en théâtre et en cinéma. C’est son séjour en Albanie pour le tournage de Littoral (film de Wajdi Mouawad) qui lui a inspiré la trame de sa série Plan récit, exposée à MONOPOLI. Empreints de poésie, voire de merveilleux et d’un sens certain de la narration, les assemblages de Normand Hamel font partie de plusieurs collections privées. «Abri pour écrire un roman», «Les chemins nous inventent» et autre «Objet pour penser» ont fait l’objet d’expos solos dans plusieurs maisons de la culture, institutions et galeries de Montréal (Monument National, Usine C, Oboro, galerie Dugazon Couture) et du Québec (Chicoutimi, Matane, Shawinigan). Benoît Saito, dessinateurDiplômé en arts plastiques (UQAM, 1993), Benoît Saito se consacre à l’art du dessin au graphite avec un dévouement total, exclusif. Ses dessins de bonnes dimensions ont fait l’objet d’expos solos ou en duo dans plusieurs galeries de Vancouver, Toronto et Montréal, ainsi qu’au Japon, et font partie de collections privées. Couverture de livre et livre d’artiste (pour les poètes Pierre Nepveu et Dionne Brandt) en diversifient les usages. Le trait fin, duveteux, de Benoît Saito, les tressages, remplissages, tissages avec lesquels sont composés des formes abstraites, mais évocatrices, donnent à ses images la profondeur énigmatique des gravures à la manière noire. Commissaire invitée : Adele Weder Adele Weder est, depuis 15 ans, l’une des critiques en architecture les plus respectées du Canada. Bachelière avec distinction des écoles de journalisme de Halifax et Saskatoon, détentrice d’une Maîtrise en architecture de l’Université de Colombie-Britannique, elle a dirigé le magazine Insite (1994-96) et publiait, en 2005, une étude marquante sur la résidence Benning. Elle collabore régulièrement tant aux revues spécialisées (Metropolis, de New York, Azure et Canadian Architect, Toronto) qu’aux pages de la presse nationale (Globe & Mail, Vaconver Sun...) où l’architecture est couverte avec un regard de critique sérieuse. Résidente de Vancouver et francophile notoire, Adele Weder profite de cet hiver de séjour à Montréal pour explorer le travail des non-architectes plasticiens Benoît Saito et Normand Hamel. Et pour partager son enthousiasme avec le public de MONOPOLI. |
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