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Pathologies Question n°1INFECTION, SIGNES CLINIQUES ET BIOLOGIQUES, PRINCIPES ET INTERET D’UN ANTIBIOGRAMME, D’UN MYCOGRAMMEL’infection correspond à une rupture d’équilibre entre les germes et l’organisme d’acceuil. Ces germes peuvent être exogènes ou endogènes. Signes cliniques :
Présence de pus (signe pathognomonique) Fièvre Adénopathie Amaigrissement Endocardite
Septicémie Métastases infectieuses Hyperleucocytose AntibiogrammeIsolement et culture du germe d’après un prélèvement (crachat, selles etc). Il permet de tester un ou plusieurs antibiotiques sur la culture afin de choisir le plus efficace. Le milieu de culture étant fonction du germe recherché, cet antibiogramme est pratiqué en laboratoire sur prescription médicale où les germes suspectés sont précisés. Il permet de cibler le germe afin de lui opposer un traitement spécifique (plus efficace qu’un traitement général). En raison de la modification de la sensibilité des germes, toujours possible, on comprend l’intérêt prévisionnel de l’antibiogramme. MycogrammeIl permet l’isolement et la culture, ainsi que l’affirmation diagnostic d’une mycose d’après un prélèvement cutané ou sous unguéal qui sera pratiqué au laboratoire, par un médecin (dermatologue) ou par le pédicure. Il faut attendre un mois après l’arrêt d’un traitement local et trois mois après celui d’un traitement per os pour effectuer un prélèvement qui sera représentatif de la pathologie. Il faut faire le prélèvement jusqu’à la jonction ongle mycosique/ongle sain et on fait le prélèvement au cœur de la lésion. Le champignon est au cœur de l’hyperkératose sous unguéale, les filaments de certains mycéliums pouvant atteindre le derme. L’examen se fait sur une gélose (milieu de Sabouraud) contenant un antibiotique (gentamycine ou chloramphénicol) pour empêcher un développement bactérien, et dans une deuxième boite de pétri, la gélose comportera en plus un antimoisissures (Actidione) La culture des levures et des Candida met 24 à 48h, mais pour une dermatophyte, elle nécessite 2 à 3 semaines. QUESTION N° 2LES GRANDS PRINCIPES DES MOYENS DE DEFENSE DE L’ORGANISME CONTRE L’INFECTION L’infection est la première maladie la plus rependue dans le monde, c’est le processus pathologique le plus fréquent et la principale cause de mortalité dans les pays pauvres. L’infection ne correspond pas à la simple présence de germes dans un organisme vivant, car il existe un équilibre germe-organisme d’accueil. L’infection est la rupture de cet équilibre par : une augmentation de la virulence du germe une diminution des résistances de l’organisme d’accueil. Il existe 4 types de germes : les virus les bactéries les champignons les parasites. L’organisme vivant dispose d’un grand moyen de défense : l’immunité qui comprend : l’immunité non spécifique l’immunité spécifique. I LES REACTIONS IMMUNITAIRES NON SPECIFIQUESCe sont les réactions immunitaires qui ont lieux dès la détection d’un germe virulent dans l’organisme d’accueil, elles se font sans la reconnaissance de la nature propre du germe. Il y a 2 moyens de défense non spécifiques : la barrière cutanéo-muqueuse : c’est la première ligne de défense contre les germes la peau : grâce à l’organisation épithéliale de l’épiderme, au pH local acide, aux glandes sudoripares et sébacées sécrétant des substances dont le rôle est anti-infectieux les muqueuses : barrière moins performante car il n’y a qu’une seule couche de cellules, il existe des cils vibratiles, un mucus dont le rôle est anti-infectieux, qui contient des anticorps la réaction inflammatoire : c’est une réaction locale de l’organisme face aux infections et aux lésions elle comporte 3 phases : phase vasculaire : avec une vasodilatation des vaisseaux, une augmentation de la perméabilité capillaire d’où la présence localement d’une rougeur, de chaleur et il se produit une fuite hydrique dans les tissus d’où l’œdème phase cellulaire : ces phénomènes vasculaires vont faciliter l’apport et le passage des cellules du sang à travers la paroi vasculaire et permettre la phagocytose des germes la phagocytose permet la destruction du germe par des cellules spécifiques contenant des enzymes : les macrophages qui sont en permanence dans les tissus, ils sont capables de phagocyter les germes et surtout de lancer l’alerte immunitaire les polynucléaires neutrophiles de la lignée des leucocytes, vont se rendre sur le lieu du conflit et phagocyter les germes phase de réparation II LES REACTIONS IMMUNITAIRES SPECIFIQUESAu cours de la réaction immunitaire il y a la mise enjeux de différentes cellules et médiateurs chimiques. les cellules spécialisées : les monocytes et macrophages : ils sont issus de la moelle osseuse, ils sont présents en grand nombre dans les tissus et sont capables de phagocyter les germes, de plus ils stimulent les lymphocytes t4 les lymphocytes : ils sont issus de la moelle osseuse et sont de 2 types : les lymphocytes t sont des lymphocytes qui ont fait leur maturation dans le thymus, ils interviennent dans la réponse immunitaire à médiation cellulaire il en existe 3 sortes : les LT 4 (auxiliaires), les LT 8 (cytotoxiques), les LT mémoire et les LT suppresseurs les lymphocytes B sont des lymphocytes qui ont fait leur maturation dans le foie et la rate, ils interviennent dans la réponse immunitaire à médiation humorale ils sont différenciés en plasmocytes sécréteurs d’anticorps et en lymphocytes B mémoire déroulement de la réponse immunitaire reconnaissance et présentations de l’antigène : après phagocytose le macrophage va présenter le déterminant antigénique spécifique du germe associé à son c m h (complexe majeur d’histocompatibilité) aux lymphocytes T activation des lymphocytes : elle résulte de la coopération entre les LT et les macrophages par : coopération intercellulaire par contact direct sécrétion de leukines de plus les LT 4 libèrent des interleukines qui vont stimuler les autres LT et les LB prolifération et différenciation des lymphocytes en cellules effectrices : elle se font grâce à la présence des interleukines LT4 se différencient en cellules auxiliaires LT8 se différencient en cellules cytotoxiques LB se différencient en plasmocytes elimination de l’antigène les plasmocytes produisent des anticorps qui vont se lier à l’antigène et former le complexe immun de neutralisant l’antigène la lyse se fait par l’intermédiaire du complément et de la phagocytose les LT8 détruisent les cellules cibles en libérant des perforines qui vent entraîner la lyse de la cellule digérée lors de la phagocytose ces 2 types de réponses : à médiation humorale ou cellulaire coexistent dans l’organisme mais selon la nature de l’antigène une réaction sera prédominante par rapport à l’autre. conclusionL’organisme possède un système immunitaire efficace pour lutter contre les infections, cependant il est vulnérable face à de nombreux facteurs pouvant diminuer sa résistance : les plaies, la malnutrition, ainsi que divers pathologies comme le diabète, les sujets immunodéprimés, les déficiences génétiques avec insuffisance de production d’anticorps. Dans certains cas l’excès de réactions immunitaires peut être nuisible avec : rejet de greffe, allergies, maladies auto-immunes. QUESTION N° 3 PROCESSUS TUMORAL DEFINITION : Une prolifération de c. anarchiques, aboutissant à un tissu néoformé persistant et autonome : tumeur T.B. : Prolif. cellulaire faite de c. globalement normales proche de celle du tissu sur lequel elle se développe, extension locale sans envahissement des tissus voisins. T. régulière, bien délimitée, svt encapsulée, avec une vitesse de croissance faible. T.M. :Prolif. cellulaire, de c. monstrueuses, mal différenciée avec des caractéristiques anormales sur le plan cytologique, biochimique, immunologique. Envahissement des tissus voisins. T. irrégulière, bosselée, très vascularisée, avec une vitesse de croissance élevée. Pour faire la différence, étude ds tissus tumoraux par biopsie. FACTEURS CANCERIGENES : F. PHYSIQUES : Radioactivité, ultraviolet, F. CHIMIQUES : Produits industriels et alimentaires, F. TOXIQUES : Tabac, F. VIRAIUX : Ds virus st cancéreux, ceci lié à l’action sur le mat. génétique de la c. infectée, F. FAMILIAUX, HEREDITAIRES : de nbrses mal. héréditaires non cancéreuses qui peuvent se transformer en c. |