Rapport au garde des sceaux, ministre de la justice








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Propositions pour une modernisation du régime juridique des baux commerciaux et professionnels

Rapport au garde des sceaux,

ministre de la justice,

présenté par

le groupe de travail constitué

sous la présidence de
Philippe Pelletier,

avocat,

Président de l’Agence nationale pour

l’amélioration de l’habitat

avril 2004


Remerciements



L’activité du groupe de travail et la production de ce rapport ont été remarquablement accompagnées par deux bureaux d’administrations centrales qui trouveront ici l’expression de notre reconnaissance :


  • le bureau du droit immobilier et du droit de l’environnement, de la direction des affaires civiles et du sceau (ministère de la justice) a mobilisé avec efficacité son équipe pour préparer notre travail, accueillir nos réunions, partager son expérience et mobiliser le réseau des magistrats de liaison à l’étranger ;




  • le bureau du droit des entreprises, de la direction des entreprises commerciales artisanales et de services (secrétariat d’Etat aux PME, au commerce, à l’artisanat, aux professions libérales et à la consommation) a apporté une attention soutenue au déroulement des auditions menées par le groupe de travail et à la formulation des propositions énoncées, à l’élaboration desquelles il a pris part.


Le groupe de travail doit également beaucoup à l’aide que Bertrand Desjuzeur, directeur de la rédaction de Jurishebdo Immobilier, a bien voulu lui donner en assurant le secrétariat du groupe, réalisant les revues de presse et participant à la rédaction de ce rapport.
Qu’ils soient tous sincèrement remerciés de leur concours actif.


PhP


Sommaire


(la référence est celle des numéros de paragraphes)

Introduction (n° 1)



Lettre de mission

Le groupe de travail

Le calendrier de la mission

Contributions et auditions
Titre 1er : constat : le régime juridique actuel

chapitre 1 : les principes fondateurs (nos 8 à 11)


chapitre 2 : un peu d’histoire : du contrat de louage du Code civil aux dispositions statutaires (nos 12 à 17)

chapitre 3 : aspects économiques et sociaux (nos 18 à 24)

chapitre 4 : aspects contentieux (nos 25 à 29)

chapitre 5 : les exemples étrangers (nos 30 à 40)

conclusion du titre 1 (nos 41 et 42)

Titre 2 : orientations pour l’avenir : la nécessaire modernisation du régime juridique



chapitre 1 : une meilleure adéquation du droit et des pratiques (nos 43 à 51)

chapitre 2 : les locaux annexes d’habitation (nos 52 à 56)

chapitre 3 : l’immobilier d’entreprise (nos 57 à 61)

chapitre 4 : les locaux professionnels (nos 62 à 67)

chapitre 5 : la recherche d’une déjudiciarisation des différends (nos 68 à 70)

conclusion du titre 2 (n° 71)
Titre 3 : nouveau dispositif : des propositions de modernisation du régime juridique
chapitre 1 : la permanence des principes fondateurs (nos 72 à 75)

chapitre 2 : la simplification et l’apaisement des relations locatives (nos 76 à 108)

durée (nos 77 à 82)

loyers et indemnité d’éviction (nos 83 à 89)

charges et travaux (nos 90 à 93)

clauses et conditions du bail (nos 94 à 99)

délais et procédures (nos 100 à 108)

chapitre 3 : la réaffectation à l’habitation des logements vacants (nos 109 à 111)

chapitre 4 : l’immobilier d’entreprise et les locaux professionnels (nos 112 à 114)

immobilier d’entreprise (n° 113)

locaux professionnels (n° 114)

chapitre 5 : le développement des modes alternatifs de règlement des différends (nos 115 à 119)

conciliation (n° 116)

médiation (n° 117)

arbitrage (n° 118)
Conclusion
Récapitulatif des propositions

résumé des propositions (n° 120)

textes actuels et textes proposés (n° 121)
Recommandations pour l’avenir

poursuivre la concertation sur l’évolution des loyers (n° 122)

organiser un débat analogue tous les cinq ou dix ans (n° 123)

Annexes


  1. lettre de mission

  2. composition du groupe de travail

  3. calendrier des réunions

  4. liste des auditions et contributions


N.B. Dans des volumes annexes sont rassemblées l’ensemble des contributions écrites reçues à l’occasion ou en marge des auditions.

« Il est utile de conserver tout

ce qu’il n’est pas nécessaire de détruire »

Portalis

(discours préliminaire au Code civil)


Introduction



  1. Adopté à l’unanimité le 27 avril 2004 par les membres du groupe de travail, ce rapport marque le terme d’une entreprise exemplaire menée pendant sept mois par la communauté des partenaires des baux commerciaux et professionnels et de ceux qui les accompagnent : celle de confronter, par le dialogue et la réflexion prospective, la législation actuelle de la relation locative à cinquante ans de pratiques.




  1. Dans un discours prononcé le 17 juin 2003 en ouverture d’un colloque sur les baux commerciaux, organisé par l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), M. Dominique Perben, garde des sceaux, ministre de la justice, révélait sur ce sujet son « souci de renforcer la prise en compte des principes traditionnels du contrat et donc de la volonté des parties, sans pour autant abandonner les garanties nécessaires à chacune d’elles ».


Il annonçait ainsi la constitution d’un groupe de travail qui aura pour tâche de recenser toutes les questions posées, d’entendre tous les acteurs concernés et de faire, sans exclusive, les propositions nécessaires ». Plus particulièrement, il fixait le cadre de la mission du groupe de travail : « proposer les possibilités et les conditions d’une réforme, … suggérer de nouveaux équilibres entre le droit et l’économie, entre la loi et le contrat, … définir quel est le degré de sécurité nécessaire pour permettre aux acteurs de l’économie de jouir d’un maximum de liberté ». Ce faisant, le garde des sceaux relevait que « l’ampleur et l’enracinement des problèmes à résoudre imposeront (au groupe de travail) à la fois un devoir
d’ambition et de prudence, … condition d’un droit plus efficace et d’une économie plus performante ».


  1. Par une lettre de mission du 22 septembre 2003, le garde des sceaux désignait le président du groupe de travail et confiait à celui-ci la mission de proposer fin avril 2004 une modernisation du régime juridique des baux commerciaux et professionnels, entreprise autour de quelques thèmes principaux :




  • proposer des modalités facilitant la reprise des logements inoccupés, accessoires aux commerces ;

  • examiner les moyens de réduire le contentieux de la fixation du loyer du bail renouvelé et de celle de l’indemnité d’éviction ;

  • évaluer la nécessité et, le cas échéant, les modalités d’une évolution du régime des baux professionnels ;

  • déterminer les conditions d’encadrement des baux de bureaux, plate-formes logistiques ou grandes surfaces ;

  • moderniser enfin le régime du contrat de louage d’immeuble figurant au Code civil.


On trouvera en annexe 1 une copie de la lettre de mission.


  1. La constitution du groupe de travail a traduit une triple préoccupation : former une équipe juridique resserrée, compte tenu notamment de la contrainte de réunions quasi-hebdomadaires ; ouvrir le groupe à des partenaires de la relation locative pour assurer un lien continu avec les milieux socio-économiques concernés ; associer au travail du groupe les administrations centrales qui seront appelées à connaître de la mise en œuvre des propositions.




  • sur le premier point, le groupe a réuni un ensemble de juristes renommés : un conseiller référendaire à la Cour de cassation, un professeur de droit, un notaire et trois avocats spécialisés, les uns et les autres connus pour leurs travaux et leur enseignement dans ce domaine.




  • sur le deuxième point, le groupe a initialement compté quatre membres : un bailleur personne physique, un représentant des bailleurs personnes morales, le délégué d’une fédération de commerçants et le représentant de grandes entreprises locataires. La nécessité est vite apparue d’accroître la présence des intérêts socio-économiques concernés en adjoignant au groupe les directeurs juridiques de l’assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie d’une part, et de l’assemblée permanente des chambres de métiers d’autre part.




  • sur le troisième point enfin, la participation active du bureau du droit immobilier et du droit de l’environnement de la direction des affaires civiles et du sceau (ministère de la justice) et du bureau du droit de l’entreprise de la direction des entreprises du commerce, de l’artisanat et des services (ministère délégué aux PME, au commerce, à l’artisanat, aux professions libérales et à la consommation) a été déterminante pour l’organisation du travail du groupe, le déroulement des auditions et l’énoncé des propositions susceptibles de recevoir l’adhésion du plus grand nombre.


On trouvera en annexe 2 la liste des membres du groupe de travail.


  1. Entre le 23 septembre 2003, date de son installation par le directeur des affaires civiles et du sceau, et le 27 avril 2004, date de l’adoption du présent rapport, le groupe de travail a consacré 21 demi-journées à sa mission, compte non tenu des réunions informelles ou en sous-groupes.


Jusqu’à fin octobre, le groupe s’est consacré à forger des règles de travail, adopter une méthode et mettre en commun l’expérience de ses membres.
De novembre à fin janvier, le groupe a procédé à une quarantaine d’auditions des milieux socio-économiques concernés et de tous ceux qui ont à connaître de la relation locative : magistrats, arbitres, experts, avocats, notaires, gestionnaires commercialisateurs notamment. Cette phase s’est achevée le 3 février par une séance de synthèse des auditions et d’énoncé des pistes de travail, à laquelle ont participé une centaine de personnes en présence du secrétaire d’Etat aux PME, au commerce, à l’artisanat, aux professions libérales et à la consommation et sous la présidence du directeur des affaires civiles et du sceau représentant le garde des sceaux, ministre de la justice.
Les mois de février et mars ont permis au groupe d’élaborer ses pré-propositions qui ont donné lieu à diffusion début avril, en vue de recueillir les observations des personnes auditionnées.
Le mois d’avril a été consacré à la formulation des propositions, la rédaction du rapport et son adoption par le groupe de travail.
On trouvera en annexe 3 le calendrier des réunions du groupe de travail.


  1. Le groupe de travail a, dès son installation et comme l’y invitait la lettre de mission, décidé de caractériser son activité par une volonté d’échange et de transparence :




  • l’échange s’est manifesté par une détermination constante de recueillir le fruit de l’expérience, principalement associative, de tous les partenaires de la relation locative sans discrimination : au-delà des assemblées des chambres consulaires de commerçants et artisans, ce sont l’ensemble des unions, fédérations et syndicats représentatifs de bailleurs et locataires qui ont été consultés. Une quarantaine de groupements a été entendue par le groupe de travail, d’autres lui ont adressé des contributions écrites.



Certains groupements, particulièrement attentifs aux travaux du groupe, ont multiplié les occasions de rencontres et discussions auxquelles il a été répondu positivement.
L’échange a aussi été tourné vers tous ceux qui accompagnent la relation locative et en organisent le cours : magistrats, experts judiciaires et privés, notaires, avocats, commercialisateurs, agents immobiliers et gestionnaires d’immeubles.
On trouvera en annexe 4 la liste des auditions effectuées et des contributions reçues : celles-ci sont regroupées dans des volumes annexes au rapport, qui seront conservés par la direction des affaires civiles et du sceau en vue de leur consultation ultérieure.
L’échange enfin a été dirigé vers l’étranger de façon à mieux appréhender les régimes juridiques qui y gouvernent la relation locative : les magistrats de liaison en poste dans certains pays européens ont ainsi permis au groupe de travail un accès documentaire adéquat.


  • au-delà de cette volonté affirmée de dialogue et de concertation, le groupe a manifesté le désir de donner à ses travaux la visibilité la plus grande, au risque d’en heurter le cours.


Ainsi les administrations concernées ont-elles été associées à la progression de la mission et tenues en permanence informées. Plus encore, c’est la communauté de tous ceux qui participent et accompagnent la relation locative qui a été régulièrement informée de l’avancement des travaux ; à deux reprises en effet, un point d’étape a été assuré : début février, pour une synthèse des auditions et la fixation des pistes de travail ; début avril, à l’occasion de la diffusion pour avis des pré-propositions du groupe de travail.


  1. Cette façon de procéder est peu usitée, dans la mesure où il est davantage coutumier que, les auditions une fois réalisées, le rapporteur ou la commission

travaille « en chambre » jusqu’au dépôt du rapport qui est l’occasion d’un nouveau débat.
Ce procédé n’a pas paru pertinent au cas d’espèce où la collectivité des partenaires et accompagnateurs de la relation locative manifestait clairement le souhait d’être associée aux travaux du groupe, bien au-delà des auditions. Il a donc paru adéquat d’ouvrir aux partenaires le dossier du groupe de travail et de les associer aux étapes majeures de sa progression.
Les membres du groupe de travail partagent la conviction que cette façon de procéder permet une concertation efficace entre la société civile et les services de l’Etat, de nature à favoriser une bonne adhésion aux propositions articulées par le rapport, en vue de leur mise en œuvre.

TITRE 1
Constat :

Le régime juridique actuel des baux

commerciaux et professionnels
CHAPITRE 1er  : LES PRINCIPES FONDATEURS
a) le bail commercial 


  1. Au risque de caricaturer, on peut énoncer que l’architecture juridique du bail commercial repose sur une pierre d’angle, le droit au renouvellement du bail, qui assure l’équilibre de l’édifice parce qu’il contribue à la pérennité du fonds.


Par voie de conséquence, le droit au renouvellement du bail a emporté reconnaissance que l’exploitation d’un commerce ou d’une activité artisanale dans les lieux loués est créatrice d’une valeur économique liée à l’implantation de l’activité, le droit au bail, qui mérite d’être préservée.

Ainsi le preneur se voit-il reconnaître la permanence de son occupation des lieux et le contrôle judiciaire des évolutions du loyer, sans lesquels le droit au renouvellement serait théorique ; il en tire la faculté de transmettre le bail à son successeur dans l’exploitation du fonds. Si le propriétaire des murs vient à refuser le renouvellement du bail, il doit indemniser le locataire du préjudice qui en résulte.


  1. Cette construction, édifiée en 1926 et confortée en 1953 (cf. le chapitre suivant), a suscité une analyse critique remarquée de la part du comité institué par décret du 13 novembre 1959 pour faire « rapport sur les obstacles à l’expansion économique », dit comité Rueff-Armand du nom de ses vice-présidents.


Rappelant que le régime juridique actuel de protection des fonds de commerce installés dans des immeubles loués repose sur des considérations d’équité, de bonne gestion commerciale et de crédit, ce comité constate que cette législation qui « consacre l’extension des droits des locataires et l’amenuisement des droits des propriétaires … est directement contraire à l’intérêt général » (annexe au rapport p. 13) car « elle constitue à beaucoup d’égards un obstacle à l’expansion et au

progrès économique (et) est en partie la cause … de la stagnation et même de la dégradation de notre patrimoine immobilier » (ibid. p. 15) : on évoquera au chapitre 3 la situation économique et sociale consécutive au décret de 1953, ce qui permettra de constater que l’analyse prospective de ce comité s’est révélée assez largement inexacte.
En somme, au-delà de cette critique, ferme mais restée sans suite, les principes fondateurs du régime juridique des baux commerciaux n’ont pas été remis en cause :

il est vrai qu’aucune réflexion générale n’a été suscitée sur le sujet avant que la présente mission soit lancée.
b) le bail professionnel 


  1. La cause fondatrice de la législation actuelle relative aux baux professionnels est moins nette.


Le bail professionnel a initialement bénéficié de la protection de la loi du 1er septembre 1948, en un temps où l’exercice d’une profession libérale se déroulait généralement dans le local d’habitation du titulaire.
La réduction progressive du parc locatif soumis à la loi du 1er septembre 1948 et l’absence de statut locatif des immeubles d’habitation construits postérieurement jusqu’à 1982 n’ont, semble-t-il, suscité aucun frein au développement des professions libérales.
En 1982, la naissance d’un statut propre aux locations de logements ne s’accompagne d’aucun dispositif spécifique aux locaux professionnels, hormis l’assimilation des locaux à usage mixte, professionnel et d’habitation, à ceux à usage d’habitation principale.
A l’occasion de la réforme de la loi de 1982 intervenue en 1986, un dispositif strictement conjoncturel (l’article 57 de la loi du 23 décembre 1986) favorise le regroupement de professionnels libéraux en autorisant, par exception à l’article L.631-7 du CCH, la transformation de logements en locaux professionnels.
Ce n’est qu’en 1989, lors d’une nouvelle réforme du statut du bail d’habitation, qu’un dispositif juridique du bail professionnel est institué, imposant une durée minima du bail et le droit pour le locataire de donner librement congé (article 57A de la loi du 23 décembre 1986).
Les principes fondateurs de ce statut sont peu perceptibles, si ce n’est la volonté de conférer au locataire une double protection relative à la durée de son occupation : un bail d’au moins six ans, une faculté de donner congé à tout moment moyennant un préavis de six mois.
Mais le dispositif ne contient aucune règle relative au loyer et à son évolution ; il n’emporte aucun droit au renouvellement du bail.


  1. Depuis 1989, les représentants des professions libérales ont constamment critiqué ce statut, réclamant une protection accrue du locataire, à l’instar du régime des baux commerciaux ou de celui des baux d’habitation. Il en est résulté plusieurs tentatives infructueuses d’élaboration d’une législation nouvelle ; on se reportera au chapitre 4 du titre suivant où ces projets sont décrits.


En somme, à la différence du bail commercial, les principes fondateurs du régime juridique du bail professionnel manquent de clarté.


Chapitre 2 : un peu d’histoire,

du contrat de louage du Code civil aux dispositions statutaires RELATIVES AU BAIL COMMERCIAL


  1. Le Code civil de 1804 n’a pas inséré, dans son titre VIII : du contrat de louage, de dispositions spécifiques pour les baux commerciaux. L’origine d’une législation particulière remonte à la loi du 17 mars 1909 sur la vente et le nantissement du fonds de commerce qui, après la reconnaissance du nom commercial (loi du 28 juillet 1824), des brevets d’invention (loi du 5 juillet 1844) et des marques (loi du 23 juin 1857), consacre une reconnaissance de la valeur économique du fonds de commerce.


Si la loi de 1909 a permis d’atteindre l’objectif de protection du fonds de commerce lorsque le commerçant est propriétaire de son local, elle n’y parvenait pas lorsqu’il est locataire. En effet, « la propriété commerciale » cessait lorsque le bail arrivait à son terme. La valeur du fonds de commerce s’amenuisait donc avec l’arrivée de l’échéance du bail. En conséquence, il a paru nécessaire de s’opposer à des abus, notamment lorsque le locataire évincé était remplacé, à un loyer plus élevé, par un autre locataire, qui bénéficiait de la clientèle constituée par son prédécesseur.

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